Nordahl Lelandais privé de son autorité parentale et condamné pour violences sur sa compagne au parloir

Nordahl Lelandais privé de son autorité parentale et condamné pour violences sur sa compagne au parloir

Décision judiciaire et mesures liées à l’autorité parentale

Nordahl Lelandais, détenu à perpétuité pour deux meurtres, a été condamné à Colmar à un an de prison ferme pour des violences commises sur sa compagne lors d’une visite au parloir.

Le tribunal correctionnel a également prononcé la privation de l’autorité parentale sur son fils, âgé de 21 mois et présent lors des faits le 9 juin à la maison centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin). Le père se voit aussi interdire tout contact avec son enfant pendant trois ans.

Cadre procédural et déroulement

L’audience s’est tenue à huis clos, à la demande du prévenu, de sa compagne et de l’association de protection de l’enfance représentant le petit garçon, afin de préserver les intérêts du mineur et son développement face à l’hypermédiatisation de l’affaire.

À l’énoncé de la décision, le prévenu s’est dit déçu et a indiqué qu’il se faisait désormais appeler Nordahl Périnet, nom de naissance de sa mère.

Témoignages et position de la compagne

La compagne, rencontrée en prison et avec qui le couple a conçu l’enfant lors d’une visite au parloir, a déclaré au Parisien qu’elle contestait avoir subi des violences et qu’elle était surprise par l’annonce des poursuites.

La femme, âgée de 33 ans et présente à l’audience, ne s’est pas constituée partie civile. Elle a expliqué que les images de vidéosurveillance avaient été mal interprétées. Elle affirme que les enregistrements montrent des gestes inexpliqués et qu’ils ne correspondent pas à une agression contre elle.

Parcours pénal et situation actuelle

Nordahl Périnet, incarcéré à Ensisheim depuis septembre 2022, purge une réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une sûreté de 22 ans pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys, fillette de 8 ans, survenu en août 2017.

En 2021, il a également été condamné à 20 ans d’emprisonnement pour le meurtre du jeune caporal Arthur Noyer, qu’il avait pris en stop en avril 2017.