Chauffage des logements genevois: gaz et mazout dominent, les pompes à chaleur gagnent du terrain

Chauffage des logements genevois: gaz et mazout dominent, les pompes à chaleur gagnent du terrain

Chauffage des logements genevois: gaz et mazout dominent, les pompes à chaleur gagnent du terrain

Les bâtiments d’habitation du canton de Genève s’appuient principalement sur des énergies fossiles pour leur chauffage. Fin 2024, 41% étaient chauffés au gaz et 28% au mazout, soit près des deux tiers du parc (69%). À l’inverse, 16% utilisent une chaleur issue de l’environnement, captée par des pompes à chaleur alimentées par l’air ou par géothermie. Les réseaux thermiques, le bois et l’électricité représentent chacun 5%.

Évolution selon l’époque de construction

Selon l’Office cantonal de la statistique, le mazout demeure la principale source dans les bâtiments résidentiels construits avant 1980. Après cette date, le gaz devient majoritaire: 49% pour la période 1981-2000 et 43% après 2000.

Les pompes à chaleur, un recours croissant

L’utilisation de chaleur issue de l’environnement progresse avec le temps. Pour les bâtiments datant d’avant 1960, elle est marginale (7%), mais elle grimpe à 43% pour les constructions postérieures à 2000, soit un niveau équivalent à celui du gaz.

Différences entre maisons individuelles et autres types d’habitation

En matière de chauffage, les maisons individuelles sont moins dépendantes des énergies fossiles que les autres bâtiments: gaz 37%, mazout 27% (ensemble 64%), contre 46% et 28% (74%) pour les autres immeubles. Les pompes à chaleur sont davantage utilisées dans les maisons (22% contre 9%), et ces dernières sont moins raccordées aux réseaux thermiques (2% contre 10%).