Zurich : plan d’ajout de 270 places en médecine pour contrer la pénurie d’ici 2040

Zurich : plan d’ajout de 270 places en médecine pour contrer la pénurie d’ici 2040

Selon une communication publiée mardi par les autorités cantonales zurichoises, le canton envisage d ajouter 270 places dans les études de médecine et de créer dix nouvelles chaires, dans le but de renforcer l offre nationale et d alimenter la profession de manière durable.

Contexte et chiffres clés

Actuellement, près de 40% du personnel médical serait d origine étrangère. Les prévisions estiment une pénurie pouvant atteindre entre 5500 et 8700 médecins d ici 2040.

Financement et calendrier

L élargissement du numerus clausus générerait un coût d environ 498 millions de francs pendant la phase de développement, jusqu en 2036. Toutefois, cette expansion n est envisageable qu accompagnée d une réforme parallèle de la formation.

Structures et postes

Le plan prévoit dix nouvelles chaires représentant un total d environ 140 postes à temps plein. La première cohorte, avec 270 places supplémentaires, pourrait démarrer en 2030 et se déployer jusqu en 2036, dans l objectif à terme d accroître la proportion de praticiens nationaux qualifiés.

Réforme pédagogique et priorités cliniques

La réforme vise à rapprocher les études du monde professionnel dès le bachelor et à intégrer de nouveaux éléments, notamment l utilisation de l intelligence artificielle, tout en garantissant une qualité élevée des programmes.

Elle met l accent sur les domaines où la pénurie est déjà constatée ou anticipée, comme la médecine familiale, la pédiatrie et la psychiatrie.

Ressources et infrastructures

Un espace de formation supplémentaire d environ 24 000 mètres carrés est prévu, comprenant notamment une clinique de simulation.

Rôle de l Université de Zurich et participation financière

Projet baptisé Med500+, l Université de Zurich serait chargée de superviser la filière médicale la plus importante du pays. Compte tenu de l ampleur du dispositif, les autorités zurichoises attendent une contribution des autres cantons et de la Confédération au prorata des coûts.