Bâle expérimente le superblock, un projet pilote de quartier sans voiture venu de Barcelone
Origine et principe du superblock
Un superblock regroupe des rues de quartier réaménagées, verdoyantes et à circulation réduite. Les piétons disposent d’une priorité renforcée et la vitesse est limitée à 20 km/h, selon le site dédié du canton de Bâle.
Implémentation à Bâle
Le dispositif vise une mobilité moins motorisée tout en offrant des aménagements pour les habitants, avec des petites terrasses et des aires de jeux disposées le long de la voirie.
Le test prévoit également une réduction des espaces dédiés à la voiture, au profit d’aménagements destinés à la vie locale, comme des terrasses et des boîtes à jouets le long des rues.
Des habitants notent que la configuration libère de l’espace et facilite les échanges; certains qualifient le changement de cadeau.
Vélos et piétons au premier plan
Le concept de superblock est originaire de Barcelone. Un exemple type réunit neuf blocs (3×3), entourés par des rues extérieures, tandis que les rues intérieures restent dépourvues de trafic de transit.
Dans ce cadre, seuls les riverains et les livraisons peuvent accéder aux rues internes. Les places de stationnement sont supprimées et les vélos et piétons deviennent prioritaires.
Cadre et portée du modèle
La capitale catalane a instauré ces quartiers à trafic réduit notamment pour améliorer la qualité de l’air et la qualité de vie, et le concept est examiné par des chercheurs et autorités urbaines.
Dimension climatiques et prospective
Selon une étude de l’Empa portant sur 2022, des villes telles que Mexico, Madrid et Tokyo présentent le potentiel le plus élevé pour déployer des superblocks.
Objectif climatique et résultats attendus
À Bâle, la mise en œuvre a entraîné la suppression d’environ cinquante places de parking dans les zones concernées; seules des places privées subsistent dans les trois rues testées. L’objectif reste de favoriser la marche et les transports publics.
Si ce reclassement des espaces ne satisfait pas tous les habitants, les autorités poursuivent l’expérimentation et envisagent d’intégrer les enseignements dans un cadre futur.
Perspective et suite
Le projet pilote est prévu pour durer une année. À l’issue de cette période, le gouvernement décidera s’il prolonge l’expérience et si ses enseignements seront intégrés dans un cadre plus large soumis au Grand Conseil.